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28 janvier 2002

 

Emmanuelle Béart, charité bien ordonnée...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




De notre correspondant Julien

Le fantasme du cinéma français descend de son microcosme parisien pour présenter « 8 femmes » sous la houlette de François Ozon. La belle sauvageonne de « Manon des sources » fait des ravages quand elle se déplace. Attention derrière cette magnifique actrice se cache une redoutable manipulatrice...

 

Emmanuelle commence sa vie dans le milieu du show bizz. Elle voit le jour à Saint-Tropez en 1965. Fille du chanteur Guy Béart, sa mère mannequin tournait aux côtés de Jean Luc Godard. Jeune, l'espièglerie et le mensonge la caractérisent. 

 

Elle ne s'aime pas et imite ses amies. Le rêve d'une carrière d'actrice vient à elle. Emmanuelle reconnaît aussi qu'elle recherchait la célébrité et l'argent dans ce milieu. Dès 18 ans, son père l'envoie dans une école d'art dramatique à Paris. Emmanuelle obtient en trois mois seulement un rôle dans le téléfilm « Premiers désirs ». Elle rencontre Daniel Auteuil en 1984 sur le tournage  « L'amour en douce ». Ils resteront ensemble pendant une dizaine d'années et auront une fille, Nelly.

 

Célébrité et argent débarquent avec « Manon des sources » en 1986. La belle sauvageonne de l'écran devient alors une people en vue à Paris. Elle obtient le César du meilleur second rôle féminin, les tournages s'enchaînent.

 

L'Amérique lui sourit dix ans plus tard avec Tom Cruise pour « mission  impossible ». Son expérience américaine lui gonfle l'ego. Notre star internationale déplore la place de l'argent à hollywood. Elle dit préférer la « dimension artistique » du cinéma français. La comédienne souhaite peut être rester une grande en France qu'une petite dans la machine Hollywoodienne ! David Moreau est le père du deuxième enfant, Yohan, de la belle. Cette vie de famille a sûrement une influence dans ce choix. 

 

A l'instar de Daniel Auteuil, David vit dans l'univers du show bizz. Parent de Patrick Bruel, il est également co-auteur et arrangeur des titres du chanteur. Emmanuelle reconnaît l'importance de l'argent dans la liberté de vie. Ceci favoriserait-il le choix de ses compagnons ? Après cela n'est-il pas hypocrite de dénoncer la place de l'argent à Hollywood ? 

 

La générosité bien affichée de l'actrice lui pose quelques problèmes. Nous la retrouvons impliquée dans l'affaire des sans papiers de l'Eglise Saint Bernard. Elle affronte les CRS pour empêcher l'expulsion des étrangers en situation irrégulière. 

 

Cette cause qui se veut généreuse ne serait-elle pas avant tout médiatique ? Notre bonne âme s'achèterait-elle une conduite ? Elle ne refusera pas non plus le prestigieux poste d' Ambassadrice de l'Unicef. Les interventions « humanitaires » de la belle lui valent des lettres d'insultes et de menaces. Quand on parle de coup de promo, l'actrice évoque le devoir citoyen ! Mais ce devoir citoyen doit-il toujours être médiatisé et ne peut il pas se pratiquer anonymement ? A première vue on pourrait croire qu' Emmanuelle aime les médias. Il semblerait que la miss apprécie la manipulation médiatique pour servir son image, ici pour le côté « humanitaire ». 

 

En revanche notre people nous sert une soupe à la grimace quand il s'agit de faire la promo de son dernier film. Le « service après vente » constitue un véritable dégoût pour cette belle plante. C'est dans un salon surprotégé du Hilton que nous retrouvons le fantasme Béart. Durant l'interview la tension règne. Le staff de l'UGC nous avertit: pas de photos, pas de caméras. La raison invoquée : ne pas « troubler » les actrices. 

 

En effet miss Béart contrôle son image de prés. L'interview démarre de manière glaciale régit par l' autorité du team UGC. L'équipe se prépare à la séance photos avec l'aide d'une maquilleuse. Cette dernière semblait être au service exclusif d'Emmanuelle. La pose très commune s'effectua devant l'affiche du film. Un photographe indélicat s'accapara la belle pour réaliser seul des portraits loin des regards indiscrets. Il repoussera à de nombreuses reprises ses « collègues » journalistes qui n'auront pas de photos de la belle. Nous reconnaissons bien là le manque de savoir vivre de certains !

 

La sortie de la salle de presse voit un déferlement de « photographes » occasionnels  inconnus au bataillon. Ce qui n'est pas du goût de notre people qui s'échappe par l'ascenseur avec l'appui du personnel du Hilton. La présentation du film au public lors de l'avant-première connut le même succès. A la fin de la promo les spectateurs se ruent sur la star pour arracher un autographe ou une photo. Un rapatriement d'urgence doit s'opérer.
 


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A suivre, Damien Le Roy, le coup du lapin 

 

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