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22 novembre 2004


Christian Drillien : maquillage maison

Les stars lyonnaises : Christian Drillien
Photos © Jean-Luc Mège

 

Par Françoise Petit

 

A Lyon, le nom de Christian Drillien est lié à la beauté des mains. Contraint a laisser trop souvent son «home » pour développer son concept hors 6ème, ce pionnier des faux ongles est un véritable homme de goût. Chez lui il stocke ses états d'âme et ses éclats de liberté. Radioscopie d'un solitaire exposé aux flashes de Lyonpeople !


Les stars lyonnaises : Christian Drillien

Cinq étages sans ascenseur ! L'immeuble à fleur de Préfecture caresse le sommet des arbres d'une belle avenue. L'escalier interminable n'a pas découragé Christian Drillien d'acheter cet appartement ! D'entrée on comprend : « être chez soi c'est le reflet de soi, un refuge, c'est indispensable pour l'équilibre. Ici ce fut un coup de cœur, pour cela j'ai travaillé avec Kelek, une artiste, celle qui a donné une âme à ma marque. Elle m'a guidé pour l'harmonie des couleurs tout en respectant mes choix personnels » commente Christian Drillien en jetant un regard travelling sur les objets qui peuplent le salon. Ils sont nombreux mais pertinemment distribués dans la pièce pour éviter l'allure exposition. Une relique puis un ange, une salamandre chinée à Marrakech, deux gravures achetées à Riga, un tableau de Nicollet, un meuble Empire, des miroirs Napoléon III, des chaises Art Déco, chaque meuble et objet parlent de voyages, de découvertes ou de références à l'enfance.


Les stars lyonnaises : Christian Drillien
 

Dans les années 50 le père de Christian est ingénieur au Brésil. Il installe son eldorado familial en aimant peindre par passion des fresques gigantesques. Les papillons, que le petit Christian cueillait alors comme des brassées de fleurs sont encore intacts. De ces moments du côté de Rio (avec sa sœur jumelle Christiane) demeurent des photos qui se lisent à tête reposée comme un petit scénario. « Si mes parents n'ont pas été des modèles pour me faire aimer la déco ils m'ont transmis, en revanche l'amour des symboles, et, parce qu'ils ont morts à un an d'intervalle, il n'y a pas si longtemps, j'ai hérité d'eux des choses et des objets qui m'étaient chers ». Ainsi Christian Drillien se plait à aimer des choses surprenantes, incongrues ou simples comme deux statuettes en terre cuite, une mygale figée sous verre ou un pilon à manioc.
 

Le côté mystérieux de notre « people at home » alterne avec une lucidité  déroutante. Plus mystique que fétichiste dans sa façon de voir le monde, celui qui fait cheminer la beauté jusqu'au bout des ongles avance ses propres idées sur l'apparence physique : « oui, j'ai eu recours à la chirurgie esthétique, c'était plutôt des modifications, j'avais envie de changer la structure de mon visage, j'avais besoin d'avoir un visage différent, rien à voir avec du rajeunissement mais après, il faut affronter le regard des autres et les commentaires de ceux qui disent que c'était mieux avant, alors commence le moment des incertitudes. Les gens sont méchants ! Peut-être sont-ils sincères ? Quand je me regarde sur les photos j'ai du mal à me reconnaître, mais c'est comme changer de coiffure ou de voiture ! » 


Les stars lyonnaises : Christian Drillien

Christian Drillien formé à l'Hôtellerie fut spontanément plus attiré par le maquillage que par les « Beaurivage ». Entre Lyon et Paris il travaille ses first class avant d'ouvrir son institut cours Lafayette bien vite dupliqué. La mode des faux ongles lui donne l'opportunité d'ouvrir à Cannes : « pour accompagner cette création je suis resté quatre mois consécutifs sur la Croisette, j'ai découvert l'importance de se positionner sur un créneau international avec notamment une clientèle des Emirats, mais d'un point de vue personnel j'étais très mal je n'avais pas de « chez moi, » plus de repères ». Christian Drillien souffle, sa boutique de Cannes sort ses griffes et à Lyon il retrouve son nid. Très doué en cuisine et particulièrement sur une recette de soufflé au fromage, Taras observe et aboie aux exploits de son maître. Né à Moscou ce chien de race fut repéré par Marina Anissina qui a l'époque des championnats du monde fréquentait l'institut.
 

Et l'amour dans tout çà ? « Je suis incapable de vivre sans lui »...

 


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A suivre, Georges Duboeuf en ligne de vigne
 

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