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 5 mars 2001

 

Levée de rideau sur... Claudia Stavisky

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Photographies © Christian Ganet


De notre correspondante Anne-Charlotte Anav

Lorsque que " depuis l'âge de 5 ans, le théâtre est une vocation ", autant dire que la petite Claudia a un rôle tout tracé ! Un rôle, oui... bien que madame Stavisky aime à faire la part des choses entre son métier de scène et la vie réelle " qui n'a rien d'éphémère ". Et, c'est en effet depuis longtemps qu'elle se construit un chemin bordé de roses sur la voie de sa passion ! Aujourd'hui en co-direction du Théâtre des Célestins avec Gérard Deniaux, elle se sent réellement appartenir au milieu, et pour cause, elle y passe le plus clair de son temps !

 

Come-back sur les débuts de cette dame de scène ! C'est à Buenos Aires, en Argentine qu'il faut aller chercher ses origines. A peine le bac en poche, c'est vers le Conservatoire National de Théâtre de sa ville natale que Claudia se dirige. Et quand on fête ses 17 bougies, l'inconscience vous pousse même à partir tenter le Conservatoire Supérieur de Paris. Maintenant " qu'elle sait comment va le monde ", l'expérience aidant, Claudia avoue bien aujourd'hui que la chance aura joué en sa faveur, faisant partie de la dernière promotion des élèves étrangers acceptés sans trop de difficultés au Conservatoire. Et quelle promotion, puisque c'est dans la classe d'Antoine Vitez qu'elle s'est retrouvée. Homme qu'elle admire encore aujourd'hui et qu'elle voit comme celui " qui a infléchi sa vie d'une façon profonde ".

 

D'abord actrice puis metteur en scène à partir de 1989, c'est à Paris qu'elle a évolué au gré de son talent. Et lorsqu'elle dit qu'entre les 7 millions de jobs qu'elle a connu pour survivre " elle n'a jamais rien fait d'autres de sérieux que le théâtre ", l'envie nous démange de lui dire que c'est déjà pas mal ! Aujourd'hui dans son bureau des Célestins, c'est par la municipalité qu'elle a été nommée pour le renouveau qu'elle est susceptible d'apporter à cette institution. On comprend mieux " l'intuition d'une vie consacrée au théâtre qui l'habite depuis toujours ".

 

Et si elle est épanouie dans son métier, Claudia semble aussi bien dans sa peau. : " Pour rien au monde, je ne voudrais revenir à mes 25 ans (à part peut-être pour mes fesses !). En tant que femme, je sens une harmonie et une puissance interne qui me paraît l'essentiel. La quarantaine est l'une des plus belles décennies de la vie d'une femme ". Plutôt rassurant pour vous mesdames !

 

Parisienne d'adoption, c'est à sa grande surprise qu'elle a bousculé son quotidien parisien pour venir bousculer les 20 000 abonnés des Célestins. Apportez de la création, toujours plus de créations pour les faire voyager jusqu'à Paris et même hors frontières....n'est pas une mince affaire ! Et il faudra se montrer convaincante pour que ses aspirations prennent vie ! " J'ai toujours peur ", nous confie t- elle, " il ne s'agit pas de tout chambouler mais uniquement de vaincre l'inadéquation entre la fonction des Célestins et les objectifs que l'on s'est fixé ". Quand à la femme lyonnaise, plutôt heureuse, oui, mais comment ne pas l'être " dans une région dotée d'un potentiel incroyable de conception théâtrale et du plus grand nombre de compagnies de qualité ".

 

Les sorties ? Par période Claudia aime à les honorer, mais alors qu'elle croyait déjà être surpassée de travail en tant que metteur en scène, nous imaginons bien ce qu'il en est aujourd'hui. Le temps lui manque mais " on a rien sans rien " dit-elle aussi déterminée que possible. Cela dit, Madame Stavisky trouvera toujours un petit moment pour s'attabler dans un des petits bouchons lyonnais chers à ses papilles gustatives. 

 

Aujourd'hui, elle avoue que ce serait malhonnête de ne pas reconnaître " qu'elle est une grande privilégiée ".
Et pour ceux qui rêvent de décrocher un rôle auprès d'elle... Cherchez votre esprit sportif, et vos chaussures de montagne, vous la croiserez sûrement dans les Monts du Lyonnais par un beau dimanche de saison.
 


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A suivre, Ruth Richard n'est pas prophète dans son pays !

 

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