. P E O P L E     c i t y  

.Lyon people : City

AIX EN PROVENCE

ANNECY

AVIGNON

GRENOBLE

MARRAKECH

MARSEILLE
SAINT ETIENNE
TOULON

VALENCE

 

P E O P L E ... n e w s
/ LES GENS

2 juin 2002


Laurent Boyer, confidences pour confidences...

 

De notre correspondant Mehdi

 Place Bellecour - Café « Le Régent » : RTL fait son show au travers d'une retransmission en direct du Café chic de la place Bellecour. A l'étage Philippe Bouvard promène un interviewer et Jean-Pierre Coffe s'alimente lunettes bleues exubérantes sur le nez. A l'orchestre, la délicieuse Isabelle Quenin en direct sur les ondes boucle son émission et une ribambelle d'octogénaires semble attendre la venue d'une star qu'ils épient probablement déjà toute l'année sur leurs petits écrans. Soudain l'enfant prodigue arrive ...

Laurent Boyer, 45 ans, star du petit écran et de la radio depuis une vingtaine d'année, fait une entrée discrète accompagné de Dave évincé de « l'Eurovision » mais pas du star-système. Regard latéral derrière des lunettes noires des années 50. Le sourire le plus sympathique du PAF se déclenche alors avec une petite attention pour tout le monde. On comprend que le présentateur des primes à succès de M6 soit aussi aimé dans la vie privée. Premier contact, l'animateur de l'émission « La tête dans les étoiles », ne semble pas stressé à un quart d'heure de l'émission.

Laurent Boyer allume une cigarette. Continue à saluer le staff de RTL à distance. Il déclame « Super le restau, Dave a adoré ! ». Ce même Dave d'ailleurs qui a commencé son travail de fourmi de signature pour les fans. C'est à ce moment précis que votre serviteur entame ses questions narquoises : la première vise la coupe de cheveux, la mythique des années 90. Laurent bloque, il demande inquiet : « Pour quel canard vous travaillez déjà ? ». C'est l'attachée de presse qui rattrape le coup. « C'est très bien, vous verrez ». Deuxième question sur ses secrets de conservation - ça peut toujours servir - Laurent Boyer répond simplement  « Je bois de l'eau et je fais du sport, je fume, je ne sais pas c'est la passion et l'envie... ». Le rythme est donné. Les réponses seront minimalistes et efficaces, c'est le moins que l'on puisse dire : en dix minutes montre en main Laurent Boyer retrace sa vie.

En vrac : il «  ne se considère pas comme une star », ce qui expliquerait son absence des colonnes des magazines à sensation. Il n'est pas marié, ni homosexuel. Ses études se sont déroulées à Jussieu, « cheveux longs et 4L ». Pas un sou, il est animateur socioculturel. Maîtrise en 1980 sur la radio : « musique et société pour être exact ». 1981, première radio à Paris. 22 ans sur les ondes de 8 ou 9 radios d'ailleurs dont 11 ans sur Europe 1. Première télé en 1987 : il est repéré en même temps que Naguy - qu'il retrouve aujourd'hui sur RTL d'ailleurs - dans une petite chaîne musicale qui deviendra l'usine que l'on connaît.

Tout le monde connaît « Fréquenstar » ou « Graine de Star » dont il a l'initiative avec Thierry Ardisson et qui se positionne comme le premier prime de divertissement de M6. C'est sur ces sujets que la langue de l'animateur se délie. Lorsqu'on lui demande s'il était prédestiné à ce métier, il répond : « Je dois être un des seuls rescapés de la télé à ne plus avoir de contraintes. C'est l'infime différence entre le meurtre et l'assassinat : la préméditation. J'ai des astreintes et pas de contraintes. Je fais ce qu'il me plait avec une liberté incroyable » Et quand je le taquine au sujet du filon financier que représente la niche des stars, il rétorque « que le talent c'est d'en trouver aux autres » Une formule miroir qui me fait immédiatement penser au tube de Marc Lavoine « confidences pour confidences c'est moi que j'aime à travers vous... »
 


Réagir à
cet article

 

A suivre, 1er anniversaire victorieux pour
Paul Le Guen

 

page suivante