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15 juillet 2003


Charles Berling : humilité calculée ?
 

 

De notre correspondant Julien

 

Charles Berling débarque à Lyon pour assurer la promotion de « Père et fils » en compagnie du réalisateur Michel Boujenah. Cet acteur connu mais pas encore star accuse déjà quarante films au compteur. Charles compte bien diriger sa carrière comme il l'entend. Gare à celui qui le contredit !

 

Né en 1958 d' un père médecin et d'une mère professeur d'anglais, il découvre le théâtre à l'âge de 15 ans avec la troupe du lycée. Il enchaîne plus tard sur une formation d'acteur à l'Insas (Institut national supérieur des arts de la scène) de Bruxelles. Il intègre alors « Les Mirabelles », une troupe d'acteurs travestis. Sa carrière théâtrale se poursuit au théâtre de Strasbourg avec "L'école des femmes" de Molière, "Roberto Zucco" de B.-M. Koltès , "Entre chien et loup" de Christophe Hein. Il met en scène, à cette époque, son premier spectacle comique : « Ça ». 

 

Charles franchit difficilement le pas vers le cinéma. Il le trouve ennuyeux et la caméra le terrorise. Sa carrière démarre au début des années 80. Il lui faudra une dizaine d'années pour percer. Le film « Ridicule » de Patrice Leconte le révèle aux yeux du public en 1996. Les nominations aux Césars vont bon train, cinq en six ans ! Il ne décroche cependant aucune récompense. Il intensifie les tournages et les rôles principaux. Auprès des spectateurs, il garde une image figé de comédien. Il n'incarne pas le club fermé des grands acteurs français de cinéma, ce qui explique son absence des colonnes de la presse people. Le parcours théâtral de Charles y est peut être pour quelque chose.

 

Le comédien cultive un aspect modeste et philosophe : « Ne jamais verser dans un excès d'indignité, ni dans un excès d'honneur ». Après tant d'humilité, le cinéma français culpabiliserait certainement de lui décerner la moindre récompense. Il n'obtient donc aucun trophée et reste dans l'ombre du 7éme Art malgré un talent certain. Mais cette apparence modeste ne serait-elle pas une forme de communication ?  Pratiquement une marque de fabrique pour l'acteur qui attend désespérément son label. Il tente de développer sa notoriété. Le site Internet officiel à la gloire de ce brillant personnage le prouve. Il n'évite pas les émissions de télévision pour afficher sa frimousse et vendre son film. Choisir le cinéma équivaut à un penchant certain vers la reconnaissance et la sacro-sainte notoriété. Quand on lui reproche sa médiatisation, il dégaine sa maxime favorite prête à l'emploi :  « On ne fait pas l'acteur pour rester dans sa chambre et ne pas être vu ». Premier rôle du film « Ridicule » oblige.

 

Notoriété ou pas, Charles Berling reste un passionné de cinéma et de théâtre. Il offre sans problème sa nudité dans le film « L'ennui ». La passion vire même à la boulimie avec ses 40 films au compteur. Pour aller plus loin, il a créé sa société « HB Production » qui vient de produire trois clips de lutte contre le Sida. Entre coup de pub et coup de cœur, Charles peut ajouter sur son CV, réalisateur et producteur. Seul importe la qualité du résultat final, patience.
 


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