Jacques Truphémus et Ina Statescu. Lumières sur Mornant

1 juin, 2012 | LES EXPOS | 0 commentaires

gatop1.jpg Par Justin Calixte

Connaissez-vous « la Maison de pays » à Mornant ? Suis-je stupide ! Connaissez-vous seulement Mornant ? Non ? Dommage !

 

C’est un petit village médiéval situé au sud-est de Lyon, à quelques kilomètres de Brignais. Malheureusement, au fil des ans, l’urbanisme contemporain l’a avalé en l’enserrant dans un enchevêtrement d’immeubles à l’architecture, disons pour être aimable, approximative. Dommage, vraiment dommage. Car les vieilles ruelles de Mornant ne sont pas sans rappeler celles d’Oingt ou de Pérouges. En plus modeste mais en plus vrai. En plus vivant. En plus normal, comme dirait notre nouveau président.

 

Au pied de la belle église se trouve « La Maison de Pays ». Je n’y étais pas revenu depuis l’exposition consacrée à Henri Vieilly. C’était, si je me souviens bien, en 2000 ou 2001.

 

Je viens d’y retourner pour celle consacrée à Jacques Truphémus, autre disciple de Vieilly. Rien à voir avec l’impressionnante rétrospective qui se termine au dispendieux siège de la région Rhône-Alpes. Ici, l’expo était  beaucoup plus modeste mais permettait de découvrir des toiles inconnues des années 50-60 (période que nous sommes nombreux à adorer), des œuvres de jeunesse ou encore quelques lithos et dessins. Un vrai bonheur que ces tableaux du Tréport, d’Honfleur ou du Port d’Amsterdam. Malheureusement cette expo s’est terminée le jour de l’Ascension. Plus de 2 000 visiteurs sont venus. Un vrai succès.

 

Voilà qui a dû combler Monique Campigli qui, depuis une vingtaine d’années, organise régulièrement des expos de prestige dans sa jolie maison. Elle nous propose de découvrir du 9 juin au 4 juillet 2012 le travail étonnant d’Ina Statescu qui présentera ses patchworks. Passionnée par la création textile, cette artiste aux doigts de fée joue avec les matières et les couleurs à la manière d’un Schwitters ou d’un Philibert Charrin. Ici les papiers, cartons et autres objets hétéroclites sont remplacés par des broderies, dentelles, rubans, galons ou simples morceaux d’étoffes.

 

Ses harmonies subtiles font penser à ce que l’on pourrait appeler « la peinture lyonnaise » si ce terme n’offusquait pas certains érudits intransigeants.

L’expo s’intitule « Etoffes de lumière ».

Si vous avez raté celle de Truphémus, ne ratez pas celle-ci.

 

Renseignements www.maison-pays.com

 

 

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