Après Le Bec, c’est au tour de Manu de faire du resto basket – Photo BS Par Benjamin Solly Portes et volets clos, terrasse à l’abandon, l’établissement d’Emmanuel Viron, situé dans le quartier de Gerland, est en déshérence depuis le mois d’août. Salariés et voisinage ne s’expliquent pas cet abandon de poste.
Dans la salle du restaurant trônent deux vélos d’enfants, comme laissés à l’abandon au milieu des tables. L’image qui marque l’incongruité de la situation dans laquelle se trouve la Maison Borie. Début août, Emmanuel Viron a convoqué ses collaborateurs pour les informer des difficultés financières du restaurant, rapportent nos confrères de Lyon-Saveurs. Ce premier rendez-vous devait être suivi d’un second à la fin du mois, après les vacances. Mais il n’a jamais eu lieu. Depuis, les salariés restent dans l’expectative. Ils n’ont pas été payés. Du côté du chef lyonnais, injoignable, c’est silence radio.
Bailleur du site de la rue Antonin Perrin, le Grand Lyon confirme l’existence d’une dette locative. « Si la liquidation judiciaire est prononcée, nous en serons pour nos frais », explique-t-on, à mots couverts, du côté de la communauté urbaine. Propriétaire des murs qu’il partage avec la Maison Borie, l’établissement Voies Navigables de France (VNF) assure de son côté ne pas être « concerné par cette affaire. » En difficulté financière depuis plusieurs années, l’avenir de l’établissement passera par le tribunal de commerce de Lyon. Le cas Borie doit être tranché en octobre.
Il aurait été JUDICIEUX de rendre les vélos aux 2 petites filles au lieu de les laisser pourrir au milieu de cette ruine commerciale ……