Baston à la direction du Progrès

2 janvier, 2008 | INDISCRETIONS | 4 commentaires

pierre_fanneau Photo © Fabrice Schiff

 

Une violente altercation a opposé le directeur des ressources humaines du quotidien le Progrès, sur le point d'être licencié, et le directeur général du journal, alors que le quotidien était absent des kiosques vendredi pour la seconde journée consécutive en raison d'une grève, a-t-on appris de sources syndicales.

 

Mercredi à l'issue d'une réunion de négociation, le directeur général Pierre Fanneau (photo) a convoqué son directeur des ressources humaines Jean-Pierre Gauvignon à un entretien préalable à son licenciement pour faute grave, pour une raison inconnue. Le DRH a voulu quitter l'entreprise avec son ordinateur portable, ce à quoi le directeur général et le directeur industriel ont tenté de s'opposer. Les trois dirigeants en sont venus aux mains en présence de salariés et M. Gauvignon a eu le pouce luxé. Cette altercation intervient alors que la direction d'Ebra (Est-Bourgogne-Rhône-Alpes), groupe auquel appartient le Progrès, a lancé mercredi un ultimatum d'une semaine aux syndicats pour signer le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et le Plan de modernisation sociale (PMS), en négociation depuis plusieurs mois. La direction du groupe Ebra, contrôlé par l'Est Républicain et le Crédit Mutuel, a menacé de recourir à des licenciements secs à défaut des signatures nécessaires à l'entrée en vigueur du PSE. Quelque 200 suppressions de poste sont prévues sur les 900 salariés du Progrès, qui devrait enregistrer une dizaine de millions d'euros de pertes en 2007 (contre 6,7 millions en 2006). Les ouvriers du livre, qui refusent de signer le PMS et réclament des garanties pour les techniciens faisant l'objet d'un reclassement interne, devaient voter vendredi soir en assemblée générale la poursuite ou non de la grève, à l'appel de la CGT-CFDT-FO-CGC. Le syndicat du livre, déjà responsable de la faillite de nombreuses entreprises de presse, réussira-t-il à couler le Progrès ? Réponse dans quelques semaines…

 

4 Commentaires

  1. seve

    Le  » journaliste » qui a écrit le papier ‘Baston au Progrès  » semble manquer quelque peu d’objectivité en osant écrire que c’est le syndicat du livre qui est responsable de la faillite ne nombreuses entreprises de presse.Le ‘Progrès est en survie depuis de nombreuses années et ce n’est pas la faute des ouvriers du livre mais des dirigeants successifs incapables de mettre en place une politique commerciale profitable. Comment expliquez vous que les journaux repris par le groupe Hersant Médias deviennent profitables rapidement ???

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  2. Jean Bousset

    La mafia des ouvriers du livre tuent littéralement la presse. Des ouvriers qui s’octroient des salaires de petits patrons pour 30 heures/semaine, c’est tout simplement scandaleux ! Les journaux sont chers et ne gagnent plus d’argent. Ils agonisent avant de s’éteindre….

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  3. seve

    les ouvriers du livre ne s’octroient pas des salaires scandaleux.C’est Robert Hersant en son temps qui avait décidé de bien les payer.Les bons journaux gagnent de l’argent . Ceux où le personnel administratif et journalistique est pléthorique comme Le Progrès depuis de nombreuses années continuent d’en perdre.C’est pourquoi il faut le faire maigrir. Il faut aussi développer la publicité et ne pas la laisser aux gratuits (d’annonces ou autres).Mêmes les quotidiens gratuits (20 minutes et métro seront bientôt rentables à Lyon. Je ne parle même pas des bénéfices astronomiques des gratuits d’annonces.

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  4. Dominique

    Bien sûr que les ouvriers du livre, qui n’ont d’ouvriers que le nom, puisque la majorité d’entre eux ont tout loisir de s’offrir une deuxième rénumération et ainsi frôler l »impôt sur les grandes fotunes- le tout grâce à la lâcheté de certains qui préférèrent se payer une paix sociale – sont en grande partie la source des maux dont souffre la PQR. Aujourd’hui analphabètes pour la plupart, toujours majoritairement Cégétistes, ces nababs vont très bientôt se voir offrir mult nouveaux avantages très lucratifs pour dégager enfin définitivement le plancher, du moins on l’espère. En attendant ils seront parvenus à décourager plusieurs légions de journalistes, reconvertis.

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