Olivia Cuir et Ali Afshar. Secrets de vacances à KGB

15 juillet, 2013 | LES GENS | 0 commentaires

Photos © Fabrice Schiff

Propos recueillis par Benjamin Solly (Lyon People)

Secrets d’orient et secrets d’occident, secrets d’un homme et secrets d’une femme… Aujourd’hui, tous les ingrédients sont, encore une fois, réunis pour attiser notre curiosité. Pas besoin de passeports, mais vu les trajectoires de nos convives, nous risquons vite d’être jet lag… C’est peut-être aussi cela la magie des vacances !

Quand nous demandons qui est Olivia Cuir presque tout le monde nous répond « Esprit des sens »… C’est donc que cette belle blonde est plus que connue des Lyonnais sensibles à l’art de vivre. On nous dit aussi qu’elle est capable de susciter l’engouement dès qu’elle évoque son domaine de prédilection. Nous sommes donc impatients de faire sa connaissance et de l’entendre nous raconter ses vacances qui sans nul doute doivent être un mélange de chic à la française et de valeurs que véhicule son agence.

Ali Afshar. Son nom sonne comme celui d’un héros d’un conte des mille et une nuits. Mais dans la vraie vie, Ali est surtout le directeur de la résidence hôtelière Warwick Reine Astrid. Comme son établissement de luxe, Ali dissimule jalousement sa vie, derrière une « façade » souriante et chaleureuse. On sait qu’avant d’arriver à Lyon il dirigeait le Warwick de Genève et on imagine que bien avant il arrivait d’une lointaine contrée… Avons-nous raison ? Nous allons tenter de le savoir.

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Parlons tout d’abord de votre enfance.

OC : Je suis née en Angleterre, à Londres ou j’ai passé les 2 premières années de ma vie, sinon je suis originaire de Lille, et je me suis mariée avec un Lillois. Mon pays d’attache est le Pas-de-Calais. Mes parents étaient dans la pierre, ils travaillaient pour une grande carrière, on est donc parti en Angleterre, puis rentré en France et ensuite nous sommes partis aux Etats-Unis ou j’ai passé toute mon adolescence. J’ai une sœur qui a 20 mois de moins que moi, et un petit frère qui a 6 ans de moins.

AA : Je suis né à Téhéran, j’ai quitté l’Iran pour Paris à l’âge de 5 ans. La situation étant un peu compliquée à cette époque, j’ai donc quitté le pays avec ma mère au départ puisque mon père – réserviste chirurgien – n’avait pas le droit de quitter le territoire. Heureusement, on avait de la famille en France, surtout que je suis fils unique. J’ai fait toutes mes études à Paris. J’arrive à Lyon en 2000 pour la Reine Astrid.

Quelles furent vos vacances d’enfants ?

OC : C’est la plage, l’insouciance, avec les cousins. On rentrait en France et on retrouvait les copains et la famille. On allait à Salou en Espagne, car mes parents avaient une maison de vacances que mes grands-parents avaient achetée dans les années 60. On partait en train – on était une dizaine – avec ma grand-mère. On faisait beaucoup de cahier de vacances car ma mère ne dérogeait pas. On mangeait aussi beaucoup de glaces. Sinon on était dans le Pas de Calais, on allait pécher, en k-way, en famille. Mon grand-père nous amener aussi en montagne, on faisait de la randonnée on adorait ça.

AA : Je voyageais beaucoup avec mes parents. Tout petit, on venait à Paris pour les vacances pour voir la famille. Sinon on allait dans la maison de vacances au bord de la mer proche de Téhéran. Ensuite, arrivé en France, on partait à Rome en vacances chez des amis de maman. Je me souviens qu’elle m’avait cassé le bras, en voulant me sortir de l’eau, j’avais un déjà un problème au bras bref je me suis retrouvé avec un beau plâtre à l’ancienne qui était très lourd. J’ai souvenir des odeurs des plats iraniens, avec les épices.

OC : Moi c’était la cassonade. Tartine de beurre salé avec la cassonade, d’ailleurs je continue avec mes enfants qui en réclament tout le temps. Ma mère était agent de voyage et mon père voyageait tout le temps, donc il avait des miles. On voyageait donc à la moindre occasion, on a visité le Canada, le Mexique, les Etats-Unis, l’Amérique du sud… jusqu’à mes 15 ans.

Quelles sont vos premières vacances d’adolescents ?

AA : À 15 ans, j’avais le droit d’aller voir un copain pour les vacances, mais il y avait ses parents. D’ailleurs je suis aujourd’hui le parrain de sa fille. Stéphane, c’était le copain d’école, qui arrivait d’Italie et moi d’Iran, du coup on s’allié tous les 2 pour se défendre. On sortait au Solenzara, on ne buvait pas, on était plutôt sage. On draguait gentiment, on devenait d’abord copain, avant d’aller plus loin.

OC : A 16 ans, on a loué une maison en Espagne à 15 copains pour les vacances dont mon petit copain. On faisait la fête tout le temps, on ne dormait pas, ça a fini en pugilat, à cause de la fatigue, et le fait qu’on soit beaucoup à cohabiter. On mangeait à la maison, et puis on sortait ensuite en boîte.

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Souvenez-vous des prénoms de vos petit(e)s ami(e)s ?

AA : Non, c’est arrivé bien plus tard.

OC : Oui, je me souviens de Dimitri, dans le nord, il était plus âgé, mais amoureux de ma cousine qui était plus vieille. Je l’ai recroisé à 20 ans, à la gare je retrouvais voir ma famille. Mais à l’époque, on ne se faisait pas de bisous, on restait juste ensemble.

A partir de quel âge avez-vous commencé à vous émanciper, à faire des bêtises ?

AA : J’ai fait disjoncter tout l’immeuble avec Stéphane, on a coupé l’eau…

OC : J’ai fait une grosse bêtise, avec l’influence du groupe. On faisait la fête, il y avait une cabane Miko sur la plage. Comme on la trouvait moche, on l’a renversée. Je tiens à préciser qu’a 14 ans, on ne buvait pas. Catastrophe, le maire est venu, et prise de remords j’ai tout raconté à mes parents. Ça s’est fini au commissariat, et on a dû pendant très longtemps rembourser les parents qui avaient payé les dégâts.

A partir de quel âge avez-vous vécu vos premières vacances d’adulte ?

AA : Je ne suis pas marié je n’ai pas d’enfant, je pars avec ma maman une fois par an et avec des amis. J’ai travaillé assez tôt dans l’hôtellerie, donc je travaillais tout l’été en tant que saisonnier, je me suis débrouillé pour que mes copains viennent bosser avec moi, et on partait ensuite en vacances en Espagne, à Porto Banus. On restait entre nous l’après-midi et le soir, on draguait un peu.

OC : Je me marie à 22 ans, on vient tous les 2 de Lille. On s’est rencontré à 19 ans, sur la plage, je l’ai trouvé super canon, j’ai tout fait pendant 10 jours, pour le rencontrer, mais je n’en avais parlé à personne. On s’est retrouvé à un apéro, et ma meilleure amie tombée amoureuse de lui, cherche à le revoir. 48 heures après, on était ensemble, je savais que c’était l’homme de ma vie. Pour nos premières vacances, nous sommes partis en Croatie. C’est l’un de mes plus beaux souvenirs de vacances, on dormait chez l’habitant, on partait tous les matins avec notre sac à dos, c’est un pays magnifique.

AA : En 10 ans, j’ai beaucoup voyagé j’ai dû faire 12 pays, dans le cadre de mon travail. Aujourd’hui, j’aime me reposer, dormir, je prends très peu de vacances donc j’aime beaucoup dormir et faire du sport, j’aime le confort, pour me reposer. J’n’ai jamais fait de camping, mais je pense que ça viendra plus tard, je m’assagis un peu. Quand j’étais à l’école, on faisait un voyage par an, donc je visite moins aujourd’hui, je retourne de temps en temps en Iran, mais pas souvent.

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Comment choisissez-vous vos vacances ?

OC : Avec mon mari, c’est vacances découverte, à la recherche d’une culture différente, d’un nouveau pays. Aujourd’hui, on alterne, on fait une nuit camping, on pêche et on mange sur la plage, et lendemain une nuit dans un bel hôtel.

Quel est ton meilleur souvenir de vacances ?

OC : Dans la province de Boussendam, proche des Emirats Arabes Unis, c’était juste un paysage fabuleux.

Ramènes-tu des souvenirs de vacances ?

OC : Oui, les beaux coquillages et que ça !

AA : Oui des coquillages aussi j’ai même un golden crownie, coquillages très rares. Ils sont toujours à 2 dans l’océan, on me l’a offert, et il faut le garder dans de la soie, pour la prospérité.

Quel est votre pire souvenir ?

OC : Une galère d’avion. On allait à San Francisco, il y avait beaucoup de turbulences, les masques sortaient, on était en éco puisque les enfants sont interdits en 1ere et mes parents en 1ere, on a tous eu la peur de notre vie.

AA : Je n’en ai pas, j’organise bien mes vacances, et ce serait le comble pour un hôtelier.

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Quel est l’endroit où vous aimeriez retourner ?

OC : La Jordanie, j’en ai la chair de poule d’y penser, il faut aller visiter Petra ! J’ai fait la visite de nuit, ils mettent 200 bougies au sol, j’en ai pleuré d’émotion.

AA : Fidji, ou Bali, pour les paysages.

Quel est le mot qui représente les vacances pour vous ?

OC : Dépaysement.

AA : Repos !

Où vous inviteriez-vous en vacances ?

OC : Tokyo pour qu’il déconnecte, j’ai adoré.

AA : En Iran à Persépolis, pour l’histoire, les monuments, et le désert.

 

 

 

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