Le Barthologue de Sidney Govou

25 février, 2008 | LES GENS | 0 commentaires

barth_govou Photo © Saby Maviel

 

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s'allonge sur le divan de l'infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. L'attaquant de l'OL Sidney Govou se prête à nouveau au jeu ce mois-ci sur le divan d'Iceo.

 

Tu as 28 ans, pour un joueur de foot c'est ni vieux, ni jeune. Est-ce les plus belles années de ta carrière de footballeur qui arrivent ?

Je pourrai répondre dans 4 ou 5 ans ! (rires) mais c'est vrai que statistiquement c'est ce qu'on dit, à 28 ans il y a encore la fougue mais l'expérience en plus.

 

Tu m'as dit un jour que si tu rencontrais Bob Marley, tu aurais du mal à en placer une car tu serais très intimidé. Pourquoi ?

C'est vrai que j'aurais sûrement du mal, sans être un fan à outrance, il m'impressionne. Tu sais quand tu lis ses textes et que tu regardes sa vie, ça force le respect !

 

Aujourd'hui, tu es à l'abri du besoin, mais dans 5 ans ta carrière va se terminer, comment vas-tu le vivre ?

C'est vrai qu'il y aura un manque mais pour rien te cacher, parfois j'y pense. Je n'arrêterai jamais le sport, j'en ai trop besoin, quelque soit le niveau de la compétition. (Pensif)

 

Si je te donne une arme tout de suite, tu fais quoi ?

Je la détruis (d'un ton ferme).

 

Quels sont les deux endroits que tu as le plus fréquentés à Lyon ?

La Fnac ! (Rires) A un moment de ma vie, cela devenait une obsession, il fallait que j'aille à la Fnac ! Et puis le deuxième, mathématiquement, c'est chez moi !

 

Pourquoi aimes-tu tellement faire la fête ?

C'est le seul moment où l'on ne réfléchit pas, et de temps en temps ça fait du bien.

 

Ton dernier texto c'était quand et pour qui ?

C'était à ma chérie, mais le contenu est secret…

 

Si tu ne portais pas le numéro 14 à l'OL, quel numéro aimerais-tu porter ?

Mon premier numéro à Lyon c'était le 7, l'ailier droit ! Mais mon chiffre préféré c'est le 8. Je ne saurai pas te dire pourquoi…

 

Il y a-t-il quelque chose que tu rêves de faire mais que tu ne peux pas ?

Sauter en parachute ! Dans mon contrat de footballeur c'est strictement interdit mais je le ferai après.

 

Si Gérard Houllier revenait à Lyon, quel serait ton comportement ?

Franchement, je ne sais pas, tout va tellement vite dans le foot.

 

Si tu pouvais mettre une loi en place, quelle serait-elle ?

(Il réfléchit) J'obligerai tous les voisins à faire une fête une fois par mois, ça réunirait les gens et ça changerait beaucoup de choses, j'en suis sûr. Mais c'est complètement utopique…

 

Penses-tu être une fashion victim ?

Non, mais c'est vrai que j'aime bien me sapper.

 

Quelle est ta dernière grande joie ?

C'était dimanche dernier à Romanèche-Thorins voir les animaux. Franchement, on s'est bien éclaté, j'ai adoré.

 

Maintenant on change, c'est toi qui me poses une question.

Est ce qu'un jour tu vas changer de coupe de cheveux ? Ça fait longtemps que je te connais et tu as toujours la même ! (rire général)

 

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