Gala du Bocuse d’Or. Les coulisses du fastueux dîner des 30 ans

30 janvier, 2017 | Les fêtes à Lyon | 0 commentaires

Par Marc Polisson

Final de toute beauté pour le Bocuse d’or dans le cadre de la Sucrière où 1 500 personnes ont célébré les 30 ans du Bocuse d’or.

Jérôme Bocuse, président du Bocuse d’Or, Olivier Ginon, président de GL events et Marie-Odile Fondeur, directrice générale du SIRHA, ont mis les grands plats dans les grands. Le dîner exceptionnel préparé par les champions des éditions précédentes, Philippe Tessier (2015), Noriyuki Hamada (2013) et Philippe Mille (2009) avec la complicité exécutive de Jean-Paul Pignol et Guy Lassausaie restera dans les annales de la capitale de la gastronomie. Ponctué d’animations spectaculaires sur le thème du cirque (avec les 7 doigts de la main) et animé avec entrain par de joyeux boute-en-train  en haut de forme, il a ravi les happy few présents. Une bonne humeur contagieuse dont se sont imprégnés les officiels de l’étape Gérard Collomb et Laurent Wauquiez. Les deux hommes forts de la région avaient apporté dans leur cartable leur feuille de route gourmande : la cité internationale de la gastronomie pour le premier (à l’hôtel Dieu en 2018) et la Vallée mondiale de la gastronomie, pour le second. Des projets consensuels  placés sous la bienveillante attention de Monsieur Paul qui, bien qu’absent était dans tous les cœurs.

Il fallait en être à tout prix

Ils sont venus, ils sont tous là pour saluer les 3 héros du jour. Et n’auraient manqué la fête pour rien au monde. Les plus vernis sont arrivés en limousine, les moins chanceux en ambulance : Soutenu par Jean-Claude Anaf, Jean Martinon fait bonne figure avec 39 de fièvre, Christophe Mahé et son bras en écharpe (à son âge, il devrait arrêter le 2 roues), et même Mario Gurrieri, 81 ans au compteur. Le dernier photographe lyonnais à avoir un assistant, l’œil toujours vif pour repérer les gros poissons qui lui achèteront à prix d’or ses photos millésimées. Son fils spirituel Fabrice Schiff a lui aussi donné de la voix pour parvenir à immortaliser cet évènement unique. Rendez-vous compte ! Un dîner gastronomique pour 1560 convives ! Et puisqu’on est dans les chiffres : 40 cuisiniers, 120 serveurs, et 20 hôtesses ! No stress ! Carole Dufour et Jean-Paul Pignol affichent le sourire « toile cirée » de ceux à qui on ne la fait pas. Et ce n’est pas un système informatique défaillant, 50 Américains en plus à caser ou un four en panne qui va leur plomber le moral ! Un seul absent dans toutes les têtes, Monsieur Paul, et, pour en parler, rien de mieux que son fils Jérôme.

Plan de table au cordeau

Vous imaginez bien que placer 1500 personnes à table est un exercice périlleux. Tant il faut composer avec le protocole et surtout les susceptibilités toujours promptes à s’enflammer. La machine GL est réglée comme du papier à musique. Charge à Carole Dufour d’improviser en cas de défaillance ou de no show. Dans le carré d’or, Olivier Ginon, Marie-Odile Fondeur et Florent Supplisson disposent de plusieurs tables pour accueillir leurs invités. Il est en de même pour Sylvie Robert (organisatrice du salon Equita) et pour Noémi Petit (directeur du salon Piscine Global). A la table d’honneur, Olivier Ginon a fait la part belle à Jean-Michel Aulas, preuve du réchauffement climatique entre les deux hommes. Non loin d’eux les biz-chefs les plus emblématiques de leur génération Alain Ducasse et Joël Rebuchon « + de 50 étoiles Michelin à eux deux » me glisse Alice Blondel – entourent un Gérard Collomb, venu sans Caro, mais tout heureux de pouvoir pavoiser en solo… Laurent Wauquiez ayant déserté la table juste après son discours sur scène. Une récidive malvenue pour le président de la Région qui a commis la même indélicatesse la veille au dîner des grands chefs à l’Hôtel de Ville. Il devra rapidement réviser son manuel des bonnes manières s’il souhaite s’installer durablement entre Rhône et Saône. Le clan Mérieux est représenté par Alexandre et Sidonie que le président de GL Events a placée à sa droite.

Les winners et les autres

A la table de Marie-Odile Fondeur – habillée par Nicolas Fafiotte – se retrouvent les gros sponsors et les élus les plus importants de Lyon et de la Métropole. A l’exception du grand argentier Richard Brumm placé en face de JMA à la table d’Olivier Ginon… qui s’en amuse : « Richard Brumm n’est pas un élu mais un ami ! ». La directrice générale du SIRHA n’aura qu’un retard à déplorer : David Kimelfeld. Et un deuxième guide des bonnes manières à acheter pour le dauphin de Gégé ! Impossible de caser tout le monde au rez-de-chaussée. Comme au théâtre, il y a ceux qui s’égayent en parterre et ceux qui font poulailler. Ce n’est pas le cas de notre associée Françoise Petit et de son viking Bjorn Bloomberg qui ont pignon sur rue non loin de Vincent Ferniot. L’animateur du Bocuse d’Or complote avec son complice Jacques Lauzin (du magazine Le Chef). Françoise Monnet (Le Progrès) est en repérage de futures proies pour les Trophées de la Gastronomie. Christophe Marguin a sorti son plus beau pull-over fluo pour être sûr de ne pas passer inaperçu sous ce ciel constellé d’étoiles. Seule manque à l’appel Odile Mattéi

Baisemain de rigueur

Il est minuit passé quand la somptueuse pièce montée créée par Gabriel Paillasson et le club de la Coupe du Monde de la Pâtisserie arrive sur scène, entourée des winners du Bocuse d’or. Il y a déjà bien longtemps que l’assistance passant de table en table, navigue à vue entre les bisous des uns et les sourires parfois hypocrites. On papote, on s’attarde, certains plus détendus que d’autres. Jacques Gaillard a dû avaler son homard de travers, à moins que ce soit les audiences de TLM… Il a la banane de ceux qui ont passé une bonne soirée : Jean-Michel Aulas prend la pose, entouré de Marco et Thibaut, les beaux gosses du clan Bocuse excités comme des puces… Mais les bonnes choses ont une fin et les maisons de retraite battent le rappel. Les convives s’empressent de saluer le maître des lieux, baiser sa chevalière et le complimenter à tout va : Olivier Ginon en mode vol plané a le sourire carnassier de ceux à qui tout réussit. Rendez-vous en 2027 pour les 40 ans du Bocuse d’or, « encore plus grandioses ! ».

Mercredi 25 janvier 2017

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