Depuis la fin de l’été, le microcosme politique lyonnais est en ébullition. Sous le boisseau s’échappent des effluves nauséabonds en provenance du delta du Rhône.
Explosera ? Explosera pas ? La cocotte-minute de la rumeur gonfle comme une grenouille, laissant échapper de ses naseaux quelques fumerolles qui pourraient annoncer un incendie ravageur. Son origine se trouve à Marseille, ville connue pour ses malversations touchant les marchés publics, le parti socialiste et plus précisément Jean-Noël Guerini, président du conseil général et son frère Alexandre.
Parties de l’embouchure du fleuve Rhône à la façon d’un mascaret, les vagues de l’affaire Guérini seraient en effet en train de remonter la vallée du Rhône et pourraient toucher la confluence et le port Edouard Herriot dans les prochaines semaines. Seraient éclaboussés un ancien membre du cabinet du président du Grand Lyon et des cadres dirigeants de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR). En ligne de mire : Gérard Collomb. Les gilets de sauvetage sont de sortie. Les parapluies aussi.
N’oubliez pas l’affaire Grolée : un patrimoine vendu par la ville à un prix dérisoire. Le cousin d’un éléphant socialiste était à la manoeuvre ! Encore du financement de campagne électorale ?