Les adieux de Lyon à Albert Artiaco

30 mars, 2009 | DERNIERE MINUTE | 1 commentaire

adieu_artiaco_enterrement Par Marc Polisson

 

Agé de 75 ans, le co-fondateur d'Ecco TT a rendu son dernier soupir dans la nuit de jeudi à vendredi, après s'être battu pendant trois ans contre la maladie. Ses amis du tout Lyon sont venus lui rendre un dernier hommage en la paroisse Saint Georges.

 

Un rayon de soleil transperce les vitraux (provisoires ?) du chœur de Saint Georges, pas suffisamment pour réchauffer les cœurs des nombreux Lyonnais venus entourer la famille d'Albert et Manuella. Dans les premiers rangs, Gérard Collomb a la mine des mauvais jours, Philippe Vorburger et Daniel Perez aussi. Le fondateur de Radio Scoop se remémore sans doute ses premiers faits d'armes radiophoniques avec l'ami disparu, à l'époque où il avait planté l'antenne de sa radio sur le toit de la maison de sa maman. Le silence se fait quand le cercueil d'Albert Artiaco fait son entrée sous la nef de Saint Georges, la paroisse de son enfance. En connexion directe avec le Ciel, monsieur le curé laisse la parole à sa fille Michèle : « J'ai toujours admiré ce que tu as fait dans ta vie professionnelle. Ce que je garderai de toi, au-delà de ton sourire et de ton beau regard bleu, c'est ton ouverture aux autres qui t'a donné l'occasion de nouer les amitiés les plus diverses. » Des propos qui prennent tout leur sens en observant les personnes présentes : l'entrepreneur Jean-Claude Lavorel côtoie le producteur Victor Bosch ; le restaurateur Jean-Paul Borgeot, le garagiste François Munoz ; l'avocat François La Phuong, l'agent de change Jean-Pierre Michaux ; le publicitaire Jean-Marc Requien, Gilles Collomb, fils de Francisque ; le limonadier Albert Dray, le banquier Daniel Duquesne… Alors que ses petits-fils Guillaume et Nicolas déposent un lumignon sur le cercueil, des larmes perlent discrètement aux yeux de Béatrice Denis et de Muriel Mure. « N'ayons pas honte de nos larmes. Jésus lui-même a pleuré auprès de la tombe de son ami Lazare. » conclut  l'abbé. Avant que les hommes en noir ne referment le coffre arrière du fourgon, Norbert Atlan et Fernand Galula posent leur main sur le cercueil frappé de la croix. L'ultime adieu à l'ami Albert.

 

 

 

 

 

 

1 Commentaire

  1. François

    L’ancien associé d’Albert et grand patron d’Adecco était-il présent à la cérémonie ? A-t-il envoyé des fleurs ou un message ?

    Réponse

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