Photos © Fabrice Schiff

Par Marc Polisson

Ceux qui sont restés scotchés devant leur téléviseur pour visionner OL-OM peuvent se rassurer. Ils n'ont rien raté en matière de soirée électorale. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce n'était pas la fête du slip… Heureusement Jacques Haffner passait par là.

Rendez-vous en préfecture pour le second tour des régionales. Dès 19h30, journalistes et médias s'activent pour faire vivre « l'évènement » en direct à leurs téléspectateurs, auditeurs ou internautes. Une belle brochette de journalistes (même Philippe Rejany a fait le déplacement) qui reprend des forces au buffet républicain généreusement offert par le préfet (madame fait son petit tour pour s'assurer que tout fonctionne). Au menu, viande froide, charcutaille, salade de pâtes et d'endives, arrosés de cote du Rhône. Simple mais bon. Une chose est sûre, ce n'est pas Quick qui l'a préparé. Ça chuchote, chacun dans son coin, aucune effervescence particulière. « Normal, et à l'image d'un scrutin qu'a zappé un électeur sur deux ! » résume Maurice Fusier (France Info), qui affiche un grand nombre d'élections au compteur (mais pas les années qui vont avec). Quand les premières estimations tombent donnant Queyranne vainqueur, calme plat !

De fait, il faudra attendre 21h04 et la montée des marches de Jean-Jack et d'Elisabeth pour que la pref' sorte de son engourdissement. Fort bien organisées, les radios ont planté leurs micros à mi parcours, bloquant le nouveau président attendu comme le messie par les télés. Du coup, ces dernières trépignent, car elles risquent de perdre leur faisceau. Paul Satis (France 3) enrage et agite ses bras tel un sémaphore fou pour convaincre l'attachée de presse Sylvie Perret d'alpaguer son patron. Depuis leur balcon, Frédéric Poignard (Le Figaro), Gérard Angel (Les Potins d'Angèle) et votre serviteur n'en perdent pas une miette, s'amusant à observer l'art du placement des accompagnateurs pour apparaître dans le champ des caméras. A ce petit jeu, qu'elle affectionne pourtant particulièrement, Najat Vallaud-Belkacem se retrouve distancée… mais c'est pour la bonne cause : elle vient de permettre à Jacques Haffner, étole rose en bandoulière, de passer le dernier barrage des huissiers dans la roue de la délégation socialiste, forte d'une vingtaine de personnes. Tout juste souriantes. Thierry Philip pianote sur son portable, Arnaud Benhamou fait de la retape pour la fête de la victoire à la Plateforme. On n'a pas vraiment l'impression que la victoire est en eux.

A 21h23, revival Bruno Gollnisch fait son entrée, coiffant le brushing de Françoise Grossetête sur le fil. La tête blonde de l'UMP est accompagnée des poids lourds du parti Michel Forissier, Michel Havard, Philippe Cochet et Christophe Guilloteau. Seule Nora Berra garde le sourire, tapant la bise aux journalistes et caressant affectueusement la joue du très chic Jacques Boucaud (Armand Thierry). Qui se colletine le député Pierre-Alain Muet dans la foulée. Sûr que c'est moins sexy, mais ça aurait pu être pire, Etienne Tête, crâne d'œuf et col en V, croisant dans les parages… Sans parler du moulin à paroles Philippe Merieu (ci-dessus), affublé d'un blouson de contrôleur TCL ! C'est peu dire qu'il va y avoir du boulot en relookage pour ces futurs vice-présidents ! Un boulot à confier à l'attachée de presse de JJQ Isabelle Salomon. L'ex directrice de Cote Magazine connaît fort bien les patrons des meilleures boutiques lyonnaises (Smart, Tramps, le Dressing, Hugo Boss). Une soirée électorale également synonyme de « der des der » pour Alain Eicke, le journaliste politique de France 3. A 23h15, les salons sont quasiment déserts, Jean-Louis Touraine remonte dans sa Jaguar. Direction la Plateforme, pour la fiesta socialiste. Quant à nous, rendez-vous vendredi matin pour la première session à Charbonnières.

1. Elisa Martin (Front de gauche) et ses soutiens endimanchés. Ça donne envie…

5. Pour l'arrivée de JJQ, il y a du monde au balcon… et Michel Godet sur un tabouret.

6. Fred Poignard rumine. Aurait-il un bout de gigot coincé entre les dents ? Non, c'est plus simplement la défaite de la droite qui a du mal à passer.

7. Enfin du spectacle avec Jacques Haffner qui tente de s'incruster.

  8c. Le fleuriste est bloqué par les huissiers qui l'envoient sur les roses. Avant le sauvetage de Najat.

9c. Paul Satis (France 3) enrage. Ce dimanche, il a bien ses techniciens mais pas d'invités !

10. François Sapy, (La Tribune de) Lyon vu du ciel.

11c. Philippe Cochet se concentre. « Comment faire passer une défaite pour une victoire ? »

12. Vous voulez passer une bonne soirée électorale ? Appelez Jacques Haffner !

13c. Gwendal Peizerat commence déjà à propager la bonne nouvelle des JO d'Annecy auprès de ses nouveaux amis écolos. Pas gagné !

15. Le dép(i)té Michel Havard, toujours bien propre sur lui. Trop ?

  18. Dominique Perben, Bruno Gollnisch et Maurice Fusier, les mêmes référents capillaires.

19. Françoise et son écharpe édredon sur lequel elle a dormi pendant toute la campagne. Le réveil est brutal.

20. Une campagne électorale où elle se sera cassé les…

23. Najat ? Elle en jette !

29. Plus Fabienne Levy que Valérie Lemercier, notre élue radicale dimanche soir.

30. Thierry Philip jette un coup d'œil discret sur les cours de la bourse.

35. Un petit côté chanteur d'opérette pour Monsieur Morin

37. Comme d'hab, Michel Forissier fait croire qu'il a Sarko au bout du fil. Mais ça n'impressionne plus personne…

38. Si, si ! La gauche a gagné ! Ça se voit sur le visage de Képé, non ?

40. Albéric de Lavernée arbore opportunément la couleur du jour.

42. Un gros poisson sur le plateau de France 3. Du caviar pour Paul Satis qui retrouve le sourire.

43. Doc Gynéco va pouvoir continuer à cumuler à la Région avec sa compagne

44. Nora sur le plateau de Lyon Première. La pêche !

45. Ah, les bonnes blagues du journaliste Fred Poignard ! Ça marche toujours avec les petits jeunes de la profession…

53. La palme du sourire pour Nora Berra, invitée sur le plateau de Surf TV par Daniel Dubois.

54. Notre confrère s'affaire pour épingler un micro cravate sur sa généreuse poitrine… Regard noir. « Je rêve ou il est en train de me chatouiller les… orteilles »

55. …Nora détourne le regard, un brin gênée, laissant opérer Daniel dans une position inconfortable…

56. …puis reprend ses esprits, l'interview peut commencer ! Ouf !

59. Va falloir passer à la boutique, Philippe !

60. Le prof endimanché et le journaliste gentleman farmer

61c. Il est temps de rentrer à la maison !