Brasserie Georges. Le déjeuner lyonnais de Nicolas Sarkozy

13 novembre, 2014 | DERNIERE MINUTE, POLITIQUE | 0 commentaires

© Fabrice Schiff

Par Benjamin Solly

Avant son meeting du soir à Saint-Étienne, Nicolas Sarkozy a déjeuné à la Brasserie Georges avec une trentaine d’élus et parlementaires rhodaniens, jeudi 13 novembre 2014. Opération séduction.

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«  Ils sont venus ils sont tous là ! » Seul député du Rhône à soutenir officiellement l’ancien résident de l’Élysée dans sa course à la présidence de l’UMP, « Giorgio » Fenech n’a pas joué le rôle du « fils maudit. » Mais les autres convives n’ont pas non plus débarqué avec des « présents plein les bras. » Car si Nicolas Sarkozy a pris dans son sillage bon nombre d’élus lyonnais et métropolitains – dont Michel Havard, Emmanuel Hamelin, Nora Berra, Pascal Charmot, Gilles Gascon, Alexandre Vincendet, le ralliement des parlementaires locaux semble plus compliqué. Précédent catastrophique entre Fillon et Copé, proximité certaine avec le candidat voisin Hervé Mariton« Je suis venu en ami », confesse, de manière assez symptomatique, le député du Beaujolais Bernard Perrut. Une façon polie de ne pas prendre position qui résume assez bien l’humeur du jour des députés.

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Arrivé par le TGV en gare de Lyon Perrache peu avant 13h, Nicolas Sarkozy a parcouru à pied les quelques mètres le séparant de la Brasserie Georges. A ses côtés, l’élue lyonnaise Nora Berra, le président de la fédération UMP du Rhône Philippe Cochet. Quelques selfies plus tard, l’ancien Président a rallié le petit salon réservé pour le déjeuner, sous les applaudissements et quelques huées. Au menu du jour : gravlax de saumon de Norvège à l’aneth et au poivre rose, pluma de cochon ibérique et brochette de légumes au chorizo, dôme croustillant au caramel et beurre salé. L’occasion pour l’hôte du déjeuner de dérouler sa vision du futur parti qu’il veut porter sur les fonts baptismaux après le congrès du 29 novembre « C’est un échange qui nous a regonflé à bloc sur les perspectives qu’il porte pour la droite », glisse Emmanuel Hamelin au sortir de l’agape.

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Quid de l’affaire Fillon-Jouyet ? Nicolas Sarkozy ne l’a pas évoquée, selon les participants. Ou n’a pas voulu qu’ils en rendent compte, c’est au choix. A peine a-t-il osé une petite digression piquante rapportée par le maire de Mornant Renaud Pfeffer : « J’ai vu que certains ministres dans mon gouvernement avaient beaucoup souffert. Mais alors, en silence car ils n’en avaient jamais rien dit. Comme je suis un bon chrétien et que je veux me faire pardonner, je veux leur promettre que je ne les ferai plus jamais souffrir. » Une formule rodée rue de Mirosmenil qu’il continue de distiller à ses différents auditoires. Pendant le déjeuner, le député-maire du Puy en Velay Laurent Wauquiez en a profité, lui, pour tester sa popularité du côté des lyonnais et lyonnaises attablés à la Brasserie Georges, la Région Rhône-Alpes dans le viseur.

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